Les 5 questions piège d’un entretien d’embauche

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Tous les candidats en ont peur… et ont raison. En effet, de nombreux recruteurs, qu’il s’agisse d’entreprises ou de cabinets de recrutement, ont pour habitude de poser quelques questions piège lors d’un entretien d’embauche.

Votre objectif : ne pas vous laisser déstabiliser et répondre honnêtement. Nous vous proposons quelques pistes pour éviter de vous faire piéger.


N°1 des questions piège : Pourquoi souhaitez-vous quitter votre emploi ?

Attention : GROS PIEGE !
La clé : ne dénigrez jamais votre employeur actuel !

Le recruteur pourrait se sentir gêné et avoir peur que vous parliez de lui en ces termes d’ici quelques années. Il ne saura ainsi plus quoi penser de vous.

Évitez également de laisser entendre que vous quittez votre emploi actuel pour cause de problèmes relationnels, qu’il s’agisse de votre patron ou de vos collègues. Même si un conflit peut être justifié, ceci pourrait effrayer bon nombre de recruteurs. En bref, restez dans le positif. Si vous souhaitez partir, c’est simplement pour trouver un meilleur poste : des responsabilités plus étendues, une rémunération plus attractive, la découverte d’un nouveau secteur d’activité, un nouveau challenge…


Piège n°2 : Faites-moi rire !

Qu’est-ce qui fait toin toin ?
Un tanard.

Source : elle gagne a ne pas être connue…


L’objectif de ce type de question n’est pas de tester votre sens de l’humour, mais votre capacité à réagir suite à une demande inattendue. Gardez donc confiance en vous et racontez votre histoire drôle avec le sourire.
Si votre recruteur reste totalement impassible à votre humour, assumez votre blague. Ne tombez pas dans l’embarras avec l’envie irrésistible de vous cacher sous la table ; ceci sera encore une manière de vous tester.


Piège n°3 : Parlez-vous anglais ?

Méfiez-vous ! Ne répondez que la stricte vérité. Répondre que votre niveau est très bon, courant, voire bilingue, incitera votre recruteur à vouloir vous tester en direct ! Soyez-donc parfaitement sincère : si vous parlez un très bon anglais, ceci sera un atout incontestable. En revanche, si votre niveau laisse à désirer, expliquez-le clairement tout en précisant que vous êtes tout à fait prêt et motivé à travailler cette langue.
Et pourquoi proposer de faire une formation afin d’améliorer votre niveau, en utilisant votre Compte Formation.


Piège n°4 : Pourquoi ce trou dans votre parcours ?

L’important, ce n’est pas que votre parcours soit parfait et lisse, mais qu’il soit cohérent. Et surtout, que vous puissiez en expliquer les différentes étapes.
Si votre recruteur relève un trou dans votre parcours, soyez donc sincère. Valorisez les décisions que vous avez prises, et présentez ce que celles-ci vous ont apporté. Attention cependant à ne pas trop entrer dans les détails de votre vie privée.


Piège n°5 : Ah vous aimez les soirées entre amis, moi aussi j’adore ça, racontez-moi !

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Votre recruteur est soudain très à l’aise, agréable souriant, et familier… Piège ! Le risque est de se laisser prendre par cette ambiance plutôt détendue et de perdre pied en entrant vous-même dans le répertoire du personnel ou familier. Ce que votre recruteur veut tester, c’est au contraire votre capacité à garder le sens du professionnalisme en toutes circonstances.
Répondez donc de manière très polie et relativement distante, en redirigeant la conversation sur une dimension plus professionnelle de votre profil.

Vous voici prêt pour affronter les questions piège de vos prochains entretiens d’embauche. Préparez vos réponses et vous ne pourrez que réussir ces tests !





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